Des recherches antérieures ont établi un lien entre l’insécurité alimentaire et un certain nombre de maladies, notamment le diabète, l’obésité et l’hypertension, cette étude décrypte désormais un lien direct dans le temps, montrant clairement la relation causale entre l’insécurité alimentaire et le diabète.
Une bonne alimentation prévient-elle le risque de diabète ?
Cela dépend du type de diabète, car il existe deux types de diabète :
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune progressive qui provoque la destruction des îlots de Langerhans, responsables de la production d’insuline. Cela provoque en fait une hyperglycémie, traitée par des injections d’insuline plusieurs fois par jour pour combler ce manque.
On ne peut pas vraiment trouver de méthode exacte de prévention par l’alimentation car les vrais facteurs de risque ne sont pas connus. Il existe une prédisposition génétique (familiale) mais les autres causes ne sont pas bien comprises. L’environnement jouera également un rôle (alimentation pendant l’enfance, exposition à certains produits, etc.)
Le diabète de type 2 est causé par deux anomalies qui provoquent une hyperglycémie : L’insuline ne fonctionne pas bien (résistance à l’insuline) et le pancréas ne produit pas assez d’insuline.
Dans le diabète de type 2, la génétique est un facteur important. Il existe bien de familles atteintes de diabète.
La prévention par l’alimentation et l’exercice peut avoir un impact sur le risque de développer un diabète de type 2, mais malheureusement, même les personnes qui font très attention à leur alimentation peuvent également développer un diabète de type 2. Cependant, d’autres peuvent manger très mal toute leur vie et ne pas avoir de diabète.
Cela montre que les personnes sportives, minces, et ayant une alimentation saine ont beaucoup moins de chance de développer du diabète que les personnes en surpoids et sédentaires.
Quel est le bon régime à adopter pour prévenir le diabète ?
La base est celle d’une alimentation équilibrée, recommandée en pratique pour tous :
Des féculents à chaque repas mais en quantité adaptée à son activité, si vous n’êtes pas sportif prêt pour des entraînements intenses, l’apport recommandé en féculents se situe entre 100 et 150 g par repas. Privilégiez les féculents à index glycémique bas, c’est-à-dire ceux qui se digèrent très lentement et ne provoquent pas de pics de glycémie, tels que les haricots, lentilles, fèves, pois chiches…
Les féculents complets, riz complet ou sauvage, blé complet, farine, quinoa, etc. Toutefois, limitez le riz blanc, le pain et les pâtes (surtout trop cuites) qui ont un indice glycémique élevé.
Des légumes à tous les repas, mais attention : la pomme de terre est considérée comme un féculent ! Botaniquement, c’est un légume, diététiquement c’est un féculent.
Côté légumes, il faut penser aux haricots verts, aux carottes, aux épinards, au chou-fleur, au brocoli, à la salade et aux radis.
Limitez votre consommation de sucre et de graisses saturées car le surpoids est un facteur de risque d’exacerbation du diabète.
Limitez également les aliments transformés et frits, en gros, tout dans les produits industriels. Choisissez des graisses saines : Huile d’olive, beurre, noisettes, noix, amandes…